J’aime la rosée au bout ultime de la feuille
Je
n’aime pas la touffeur de la nuit
l’épuisement
livide des trottoirs
les
flots pâteux des voitures
J’aime le silence, âcre, d’une forêt
ces arbres qui pensent en silence
et le souffle, doux, du vent
Je
n’aime pas l’arête vive des rambardes
de métal coupant qui délimitent les rues de la ville
J’aime le son nacré de l’épinette
Je
n’aime pas l’abondance repue des restaurants clinquants
l’arrogance
bruyante des convives endimanchés
J’aime le soir
et ses promesses
et j’aime l’aube.
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