Beaucoup aimé, trouvé éblouissant, tonique, jubilatoire : cruel et drôle. L'art de la formule, tant dans le texte de Balzac que dans les dialogues.
Bassesses ordinaires, férocité des égoïsmes : tableau cru de la jungle humaine, en ce début de XIXe siècle ambitieux et arriviste : terriblement annonciateur du nôtre, mêmes appétits carnassiers, tout est bon pour "faire de l'argent", mettre à sa botte. Mêmes vertiges à propager des élucubrations, à repeindre l'information à la sauce de ses intérêts.
L'Humanité nue, dévoilée de ses prétentions morales, bien-pensantes : bal joyeux des
mascarades de noblesse et générosité : car c’est joyeux, aucune mortification,
grâce à l’abattage endiablé des acteurs, Vincent Lacoste en tête.
Un vrai régal !