Marianne,
19/03/2022
Et alors ? C’est quoi, le problème ? Parce qu'en
plus, les pauvres, ils voudraient être à la retraite et vivants, en même temps ! Non mais, où ça s’arrête ? Comme
me disait un copain, qu’a 2 maisons, 3 appartements, et quelques babioles :
déjà que la France est le pays dans lequel on redistribue le plus !
Quand tu passes devant un clodo, une famille qui moisit dans
sa achélèm, des gamins qui font vacances dans leur zone, toi tu te fais emmener
en taxi à l’aéroport, tes vacances elles sont en Argentine (comme son nom l’indique),
en Taille-Land, ou au Nez Pâle : suffit que tu leur sortes les chiffres,
ils peuvent pas contester : c’est la France qui redistribue un max. Dites
merci.
Insatiables. Tu le gagnes, toi, ton fric. T’es doué, c’est
tout. Pas ta faute s’ils sont cons. S’ils ont plus de taf à 55 balais :
que ça les empêche pas de continuer à pas bosser jusqu'à 65. Vois pas où serait
la contradiction.
Oh, et puis, si ça les ulcérait tant que ça, les gens, ces « inégalités »,
ça serait vite réglé : il leur suffirait, le 10 avril, de voter pour le
mec de gauche le mieux placé, en arrêtant d’ergoter, en mettant de côté les « oui,
mais il est ceci », « il a dit cela ». Si ça leur tenait vraiment
à cœur, ils le dégageraient vite, l’autre tordu qui pense qu’aux bénefs, et ses
pareils au même, en pire !
On risque rien. Trop occupés à se chamailler sur des questions
de préséances. Gérer leurs petites carrières de chefs de la Contestation. On va
pouvoir continuer à se goinfrer, les chiffres et notre conscience pour nous.
J’vous quitte : emploi du temps chargé. Je boucle ma
descente à Megève, le temps d’un golf, et j’emmène ma petite famille aux
Seychelles.
C’est important, la famille.